Les parasites dits "Zoo" sont le fruit de recherches de laboratoires (type centres de recherches des éditeurs d'antivirus) et ne sont pas lâchés dans la nature. De tels parasites sont de pures "masturbations intellectuelles" de chercheurs afin de préparer les algorithmes de détection et éradication si de telles technologies virales venaient à se déployer sur le réseau.
Ces recherches servent à imaginer les techniques d'attaques et de propagations possibles, parfois les plus "tordues".
Les Zoo Virus sont nombreux et disponibles dans les bases de données de virus servant aux tests des antivirus (ils sont "donnés" à ceux qui maintiennent de telles listes). Ils servent surtout à gonfler le nombre de virus qu'un éditeur d'antivirus est capable de détecter pour se comparer à ses concurrents. Cela n'a aucune espèce d'importance puisque l'utilisateur final n'a aucune chance de rencontrer de tels parasites dans le monde réel. Lire
In the Wild et
WildList.
Les virus de laboratoire sont parfois réellement sortis de leurs laboratoires et se sont répandus sur le Net. De nombreux soupçons, dans les années 1990, ont pesés sur des éditeurs d'antivirus qui lâchaient des virus de laboratoire pour prouver ensuite qu'ils savaient les détecter et les éradiquer alors que leurs concurrents se cassaient les dents dessus. Le marché des antivirus et de la sécurité en général est extrêmement rémunérateur et favoriser la vente de contre-mesures par la diffusion de menaces est une tactique connue de tout temps (y compris dans l'art de la guerre économique et des guerres tout court).