Relire, éventuellement, la
Table des standards dimensionnels.
Les fenêtres dites "pop-under" sont l'une des 2 formes de
pop-up (avec les
pop-over). Ce sont des fenêtres indépendantes qui s'affichent, à la manière de " Post-It ", sur votre écran et à l'arrière plan, en dessous des pages visitées. L'internaute ne les découvre qu'en quittant le site. On peut donc dire qu'elles sont un peu moins agressives (intrusives) que les
pop-over. Voir aussi les
pop-over.
- Seules les pop-under au format 250 * 250 sont au standard IAB - Interactive Advertising Bureau, avec un poids maxi recommandé de 15Ko (sauf en technologie Flash où il n'y a pas de contrainte de poids). Si les pop-under occupent l'écran entier on parle abusivement d'interstitiel ou de superstitiel bien que ce ne soit pas tout à fait la même chose (interstitiel et superstitiel sont volontairement et automatiquement limités dans leurs durées d'affichage). Une pop-under doit être plus petite que la page du site derrière laquelle elle se cache.
- Les fenêtres en pop-under sont adossées à un adware et un cookie afin de gérer le "capping" qui est un compteur, par publicité, limitant le nombre de fois ou un internaute verra la pop-under (par exemple 2 fois par jour maximum ou 5 fois par semaine maximum etc. ...). Ce genre de décisions est pris par les publicistes qui veulent éviter la saturation et le rejet, non seulement du message en question mais de toute forme de publicité.
- Les pop-under n'ont pas de limite de temps d'affichage. Seule l'action volontaire de fermeture, par l'internaute, en cliquant quelque part, permet de les fermer.
- Les pop-under, vues du côté des publicistes, ont un bon impact et permettent la présentation détaillée de produits contrairement aux interstitiel et superstitiel qui ne permettent que de la publicité de marque (notoriété). Avec les pop-under, le clic est recherché, ce qui n'est absolument pas le cas avec les interstitiel et superstitiel. La taille, la charte des couleurs et la présence d'un bouton de fermeture ne comportant pas de piège (genre faux bouton de fermeture envoyant sur le site de l'annonceur par exemple pour favoriser le taux de clics) peuvent contribuer à l'acceptation plus ou moins passive de ce type de publicités par les internautes, d'autant que le simple fait de cliquer n'importe où autour de la pop-under (si elle n'est pas la seule fenêtre affichée à l'écran), la fait passer à l'arrière plan où elle est oubliée - elle ré-apparaîtra à la fermeture de des fenêtres. Si la pop-under couvre complètement la page visitée, elle est considérée comme très intrusive et agressive et son usage nuit alors, non seulement au site support mais, surtout, au produit ou service objet de la pub.
- Toujours vu de côté des publicistes, la pop-under obtient de très bons résultats en terme de taux de clic : 2 à 3 %, voire plus de 10% dans certains cas. C'est autrement plus "rentable" que la bannière classique, qui stagne entre 0,2 et 0,5% de taux de clic généralement.
Vu du côté des internautes, les pop-under sont publicitaires, agaçantes, intrusives, voire agressives et occupent une bonne part de la bande passante de la connexion internet.
Les pop-under peuvent apparaître à des moments tout a fait inatendus et aléatoires, de plusieurs minutes à plusieurs heures après la fermeture du site qui les a véhiculé.
Les pop-under n'hébergent pas toujours une simple publicité mais permettent aussi d'ouvrir directement une page d'un site, que ce soit sa page d'accueil ou la page où a lieu une promotion. On peut donc associer le pop-under à de la visite "forcée".
Elles ont, semble t-il, l'effet inverse de celui escompté. 32% des internautes américains aurait vu s'ouvrir la fenêtre pour la caméra X10.Com entre janvier et mai 2001, dont 28 millions de visiteurs en mai, et 73% auraient quitté le site dans les 20 secondes dont les 3/4 sans même avoir lu le pop-under selon l'institut de sondage Média Métrix.
Exemple
Magnifique exemple de code source d'une page réelle utilisant : Script, Pop-Under, Interstitiel, Bannières, Adservers et Cookie
Il convient donc de les empêcher de s'afficher.
Les pop-under ne doivent pas être confondues avec les
bannières publicitaires qui sont également agaçantes. Les
bannières s'affichent toujours aux mêmes endroits à l'intérieur même des pages, elles font partie des pages visitées et ont des dimensions normalisées internationalement pour des questions
- de tarification
- de normalisation des outils de mises en pages pour les Webmaster
- de portabilité des campagnes multisupport.
C'est d'ailleurs grâce à ces dimensions standard répertoriées qu'entre autres les outils de blocage des
bannières les repèrent.
Il existe d'autres formes d'écrans publicitaires qui ressenblent à des pop-over mais n'en sont pas :
- pop-roll ou point-roll - au passage de la souris sur une zone sensible, une publicité apparaît progressivement avec l'impression qu'elle sort d'une fente et se déroulle, par dessus la page visitée. Selon leur point de départ, elles peuvent se dérouler de gauche à droite ou de droite à gauche ou de haut en bas sur une largeur et hauteur conséquente, nous bloquant de longues secondes, puis s'enroulent pour disparaître. Puisqu'elles sont gérées par des scripts, les anti-scripts en viennent à bout.
- pop-404 : les erreurs 404 deviennent des écrans publicitaires plein écran ! Lorsque vous cliquez sur un lien qui vous conduit sur un objet n'existant pas (ou plus), une erreur 404 vous est signalée. Qui ne l'a jamais rencontrée ? Cette erreur est systématiquement interceptée pour être gérée et si le webmaster n'a pas prévu une gestion de cette erreur, des petits malins en profitent pour afficher leur pub. Par exemple si, sur mon site, j'ai changé le nom d'une page et que vous tentez d'y accéder par son ancien nom (vous l'aviez mis dans vos favoris par exemple ou vous venez de Google qui ne met son index à jour que tout les 2 mois), une page spéciale vous demandant d'accepter mes excuses et vous suggérant une démarche à suivre vous est systématiquement envoyée. Mais si je n'avais pas prévu cette page d'excuses, mon hébergeur, par exemple, pourrait très bien y glisser la sienne, bourrée de publicités. Peu de sites (sites perso surtout) ont une page de gestion de l'erreur 404. Il n'y a pas de solution pour les éviter car elle sont vues comme une page normale du site, par contre leur contenu, bannières etc. ... peut être filtré par les outils habituels anti-bannières, anti-adservers, hosts etc. ...
- interstitiel et superstitiel - nouveaux spots publicitaires incontournables. Impossible d'entrer dans certains sites ou d'aller sur certaines pages sans les avoir préalablement vus à moins de lire ce site et d'y trouver la solution.
Nota : On a vu de fausses pub servant à installer des
spywares, les vraies ne s'en privant pas.
Les pop-under sont gérées par des
scripts, des
adwares et des
adservers.