Pornographie (Porn, Sex, XXX)

Les Sites pornographique (Porn, Sex, XXX) et le contrôle parental

   
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FAQ Microsoft Windows
 
 
Identifier la pornographie sur le Net va nous permettre, essentiellement, de :
  • protéger la navigation de nos enfants dans le cadre d'un contrôle parental
  • protéger l'outil de travail en entreprise, les sites pornographiques étant des nids à virus, spywares, keyloggers et autres dialers etc. ...
  • protéger le temps de travail et donc le coût d'un employé pour lequel un employeur paye un salare en échange d'un travail
  • protéger la bande passante, et donc le coût de l'abonnement à un accès à l'Internet
L'Internet a permi une véritable explosion de la pornographie grâce à une croyance, complètement fausse, en l'anonymat du voyeur et du consommateur. Mais même sachant qu'il est traqué (par des moyens techniques simples à comprendre dont nous parlons ici : "Tracking et Profiling", "Traces externes et Traces internes" ... et, plus avancé, spywares, keyloggers, réseaux d'écoutes français...), l'internaute continue de surfer sur le X.

L'Internet et le numérique permettent une diffusion rapide et massive, 24h/24h, 7j/7j, 365j/365j, à domicile, de contenus qui, jusque là, étaient confinés dans des commerces spécialisés et discrets, des cinémas "honteux", des quartiers "interdits", des revues cachées... En plus de la photo et de la vidéo, l'explosion touche également la diffusion d'objets, gadgets, faux médicaments, véritables poisons et même la promotion d'actes chirurgicaux insensés !

Les sites se sont multipliés et se sont spécialisés (par acteur ou actrice, par genre, par perversions, par fétichisme...). L'amateurisme y cotoie les professionnel, l'exibitionisme satisfait le voyeurisme etc. ...

Des technologies comme le P2P (peer to peer) ont permi la création de réseaux privés cryptés exploités par des pédophiles. Les opérateurs des grands réseaux de P2P, tels Sharman Networks (opérateur de FastTrack - la technologie utilisée par KaZaA), nient ces évidences que des opérations policières longues et difficiles finissent par démanteler.

Kazaa favorise-t-il la diffusion de pornographie juvénile?

Alan Morris, le vice-président de Sharman Networks, opérateur du réseau KaZaA, a nié, le 09 septembre 2003, devant un comité sénatorial américain, que les réseaux P2P seraient un moyen très répandu de diffusion de contenu pornographique impliquant des mineurs.

Son témoignage venait contredire celui de représentants de l'industrie du disque américaine qui déclaraient qu'il existe une relation très étroite entre les réseaux d'échange de fichiers et la pornographie juvénile. Les intervenants du monde P2P voyaient évidemment dans ces allégations un moyen détourné de démontrer l'illégalité des échanges de fichiers.

Citant les statistiques de CyberTipline, un organisme qui combat l'exploitation sexuelle des mineurs, Alan Morris a expliqué que seulement 2% des rapports de pornographie juvénile se rapportaient aux réseaux P2P alors que 77% visaient des sites Web.

Toutefois, selon une enquête du General Accounting Office, un service du Sénat américain, il existerait un risque important d'exposition à la pornographie lors de la fréquentation de ces réseaux. En effet, les résultats de recherches avec des mots-clés apparemment anodins comprendraient jusqu'à 34% de matériel pornographique, la pornographie juvénile étant cependant limitée à 1% du contenu.

De plus, lors de recherches avec 12 mots-clés généralement associés avec la pornographie juvénile, l'enquête du General Accounting Office aurait découvert que 42% des résultats contenaient des images pornographiques impliquant des mineurs.

Branchez-vous
Le texte du témoignage de Mr. Alan Morris devant le sénat, le 09 septembre 2003 sur le site du Sénat
Un commentaire sur dc.internet.com

Les documents disponibles vont des photos aux films en passant par des textes littéraires qui font du Kama Sutra un gentil conte de fées.

Lorsqu'il ne s'agit pas de pornographie directe et explicite, tous les alibis sont bons, depuis l'éducation sexuelle jusqu'aux revendications sociales de l'homosexualité en passant par la liberté, la sexualité branchée, le commerce de média et de gadgets, la biologie de la sexualité, la fonction érotique, le facteur de cohésion du couple, la préhistoire et les arts érotiques, le transxesualisme, le mannequinât et le mannequinât enfants, la lingerie (qu'il faut bien présenter, que diable !)...

La pornographie en chiffre sur l'Internet
Tous les chiffres sont approximatifs puisque la pornographie "affichées" sur nos écrans est et reste une activité "cachée" pour les uns, totalement opaque pour les autres (les gangs criminels qui dominent ce marché).

On estime qu'il se créé entre 100 et 200 nouveaux sites pornographiques chaque jour ! Il n'y a aucune chance de les bloquer tous en faisant l'inventaire de ces noms de domaines - même si notre liste noire, permettant le blocage de ces ressources, en comporte plus de 80.000 (en croissance constante).

Ces quelques centaines de milliers de sites représentaient déjà, en 2004, environ 420 millions de pages pornographiques sur le Net. On s'accorde à penser que la majorité des ces sites sont entre les mains de moins de 50 sociétés (Jan LaRue - "Obscenity and the First Amendment" - Mai 2005).

Pour le seul mois d'août 2005, selon Media Metrix, ce ne sont pas moins de 15 milliards de pages à contenu adulte qui ont été vues et les internautes passent en moyenne 14,6 minutes devant.

Les contenus adultes (pornographie), sans compter les sites plus "légers" comme ceux de lingerie "érotique", représentent 25% du contenu planétaire du Web, plus du quart du trafic mondial sur Internet (en terme de requêtes aux moteurs de recherches et de bande passante) et pèsent énormément dans l'économie de l'Internet. Ils sont l'une des matières premières des gangs maffieux du Net avec les faux médicaments, les "casinos" et autres escroqueries financières et le spam.

La pornographie, tout confondu, génère un chiffre d'affaire de plus de 12 milliards de dollars en 2006 (Family Safe Media, - 10 janvier 2006) dont près de 3 milliards de dollars annuel uniquement sur l'Internet ! La pornographie mettant en scène des enfants est en pleine explosion économique avec des chiffres d'affaires de plusieurs millions de dollars.

90% des personnes recevant des sollicitations à caractère sexuel sur l'Internet sont des adolescents de 13 à 17 ans (ceci à cause de leurs habitudes de navigation avec des outils de type Messenger etc. et un manque complet d'information et de maturité sur les risques liés à l'Internet).

Le plus grand groupe d'nternautes visiteurs de pornographie sur le Net est constitué de la classe 12 - 17 ans !

L'âge moyen de la première exposition à la pornographie sur le Net est 11 ans !

Il est dit que la pornographie provoque des états d'addiction plus forts que la cocaïne, marque les esprits, affecte le dépendant et tout son entourage pour la vie. Il faudra beaucoup plus longtemps (plusieurs années) pour se désintoxiquer.

Selon une enquête Media Metrix, 2 internautes sur 5 visitent de sites pornographiques (37.2%).

Selon une enquête canadienne, 87% des étudiants en universités pratiqueraient le sexe virtuel avec des logiciels de type Instant Messenger, des caméras WebCam ou encore des téléphones ("CampusKiss and Tell" University and College Sex Survey).

Selon la même enquête canadienne, 61% des étudiants regardent de la pornographie durant l'acte (l'enquête ne précise pas la proportion de pornographie sur le Net dans ce pourcentage).

La première ligne de défense ce sont les parents (pas un logiciel de contrôle parental acheté et installé par les parents qui tourneraient ensuite le dos en s'en lavant les mains - la première protection ce sont les parents eux-mêmes).

Les sommes simplement versées par les internautes pour accéder à des sites 'en dessous de la ceinture", sans même procéder à aucun achat (de video, de gadget etc. ...) sont considérables.

Des sociétés très fleurissantes gèrent des milliers de sites, pudiquement appelés "adultes", chacune. Une société comme Carpe Diem, en Europe, gère plus de 10.000 sites pornographiques ! Malheureusement, ces acteurs, consommateurs du quart de la bande passante des réseaux mondiaux contribuent, par les sommes considérables qu'ils paient aux propriétaires des infrastructures du Net (câbles en fibre optique sous les mers, satellites etc. ...), à la relative "gratuité apparente" du Net - il en va d'ailleurs de même de la publicité - et ces 2 mondes agissent en groupes de pression sur les économies du Net, paralisant toute politique volontariste des gouvernements qui craignent les réactions des peuples (se souvenir qu'en France les lois protégeant outrageusement les maisons d'édition (oui, je dis bien les maisons d'édition, pas les droits d'auteurs qui sont bafoués) ont été, au départ, proposées à reculon sous la pression de groupes de pression (maisons d'édition etc. ...) qui menaçaient les politiques de ne plus financer (on dit "sponsoriser") des évènements).

Pour se faire payer, les exploitants de sites pornographiques ont eu recours (et ont toujours recours) aux "dialers", ces utilitaires installés volontairement ou à votre insu, dans vos ordinateurs, et qui appellent des numéros de téléphones lourdement surtaxés. Les "dialers" sont le principal vecteur de cette mane financière des groupes maffieux. Aujourd'hui en retrait face à la montée en puissance des abonnements haute vitesse (type ADSL) qui ne permettent pas l'usage des "dialers", les revenus des pornographes s'orientent vers le paiement à la consommation (à la carte (et avec une carte bancaire)) ou à l'abonnement. Le revenu générés par un site X peut atteindre 10.000 à 15.000 $ par jour. Certains sites dégagent plus de 2 millions de $ par mois !

Dès 1998, Enough is Enough, un site de protection parentale, estimait qu'il naissait 100 à 200 nouveaux sites pornographiques par jour !

Le cyber sexe est donc un fléau pour la navigation de nos enfants, répond à un impérieux besoin pour une grande part des adultes et est une mine d'or pour ses acteurs. Fin juin 2004 la Cour Suprême des Etats-Unis à rejeté le projet de loi COPA en invoquant le principe de liberté d'expression dont doivent bénéficier les adultes et en arguant de l'existence de filtres contre les contenus pornographiques, violents etc. ...




Ressources

Une fois n'est pas coutume, nous de donnerons aucune ressources d'exemple ! Déjà notre liste hosts peut avoir une lecture inverse et constitue un référentiel de plus de 60.000 sites adultes pour qui cherche à y accéder au lieu de les bloquer.


Contre-mesure

Anti-pornographie


Nouvelle adresse du site Assiste.com depuis le 22 octobre 2012 : http://assiste.com Nouvelle adresse du site Assiste.com depuis le 22 octobre 2012 : http://assiste.com

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Rédigé en écoutant :
Fleetwood Mac (Album Future Games)