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Trojans : quelques exemplesTrojans : quelques exemples
Trojans : quelques exemples :
Il n'existe pas d'inventaire des chevaux de Troie et cela importe peu : il en naît tous les jours de nouveaux. Il est plus important de se consacrer aux parasites transportés (ce que font les anti-trojans) qu'à leurs véhicules mais, tant qu'à faire, autant éviter les véhicules bien identifiés et bien se rendre compte à quel point le Net n'est pas net. 1.000 chevaux de Troie Cette liste de plus de 1.000 chevaux de Troie doit éveiller votre vigilance. On y trouve de tout dans tous les genres. Cette liste donne le nom du cheval de Troie et le nom du parasite transporté. WinZip Vous avez certainement installé le célèbre et excellent outil de compression/décompression de fichiers dans le monde PC, WinZip. Et bien WinZip fut, durant de nombreuses années, un trojan porteur d'un parasite. BackWork Ce pseudo anti-trojan est un trojan. KeyGen Vous piratez des logiciels et utilisez un célèbre générateur de clés pour obtenir des clés de licence ? C'est un trojan sévèrement piégé d'un backdoor. On peut d'ailleurs penser que ce genre d'utilitaires est développé par les éditeurs eux-mêmes ou les sociétés de détectives privés qu'ils ont mandatés (par exemple NetResult Ltd, basée à Londres, pour ce qui est de l'Europe) et qu'ils génèrent des clés identifiables comme étant pirates en plus du backdoor permettant de venir voir ce qu'il y a sur nos ordinateurs. KaZaA Le métier de Sharman Networks, l'éditeur actuel du célèbre logiciel KaZaA, consiste à louer ce véhicule à des éditeurs de parasites afin de déployer ceux-ci. Plus le véhicule est attrayant (il doit être gratuit) plus il sera téléchargé par les internautes et donc plus il sera sollicité par les éditeurs de parasites qui payent l'éditeur du véhicule pour y cacher leurs parasites. KaZaA est particulièrement réussi et constitue l'archétype du trojan (ou Cheval de Troie) et Sharman Networks gagne des fortunes considérables car il se fait payer au nombre de téléchargements de son véhicule (et donc au nombre d'installations de chaque parasite embarqué). Plus de 4 million de KaZaA installés dans le monde qui, chacun, installe une quinzaine de parasites soit 60.000.000 d'installations de parasites payées. KaZaA est tellement "juteux" qu'il a fait l'objet d'une spoliation de son éditeur originel au profit de Sharman NetWorks dans le cadre d'une opération rocambolesque décrite à KaZaA et digne d'un roman d'espionnage. Auparavant, une autre opération tordue avait visé à éliminer les concurrents de KaZaA sur le même réseau (FastTrack).
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