Un annonceur demande à un spammeur (les 2 peuvent se confondre) d'arroser un fichier d'adresses e-mail plus ou moins ciblées et plus ou moins localisées d'une annonce publicitaire.
Cette méthode est classique et peut s'assimiler à une bête fonction de publipostage telle que n'importe quelle secrétaire sait le faire et telle qu'elle est enseignée avec les traitements de textes et les tableurs dans toutes les écoles. Un document est envoyé à une collection d'adresses.
Le spammeur va utiliser :
- Ses propres serveurs de messagerie. Certains ont une puissance de feu supérieure à un milliard de spam par jour !
- Des serveurs de messagerie squattés dits "Open Relays". Il s'agit de serveurs de messageries puissants possédés par de grands groupes internationnaux. Ces serveurs, compte tenu du nomadisme de certains employés, sont ouverts et les spammeurs vont s'en servir pour augmenter leur puissance de feu et masquer leurs propres adresses IPs.
- Des serveurs de messageries loués (en sous-traitance). De tels parc de machines permettent à des spammeurs de ne pas être recherchés. Ces parcs sont souvent en Chine, dans les pays de l'ex URSS ou en Europe Centrale.
- Les petits spammeurs vont utiliser leur propre PC et passer à travers 1 ou plusieurs proxy d'anonymisation appelés, en messagerie, des remaillers, afin d'assurer leur anonymat.
Leur problème est que leurs serveurs sont blacklistés, les opens relays sont blacklistés et les remaileurs également.