Shareware

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Mots clés :
Shareware
 
 
Le « Shareware » est une méthode de promotion de logiciels propriétaires et commerciaux, accompagnés de Droits d’auteurs et de Copyright, dont la diffusion est libre et l’usage est gratuit durant un certain temps, aux fins de démonstration ou de vérification de réponse à une besoin puis bascule en mode payant selon diverses approches. Le mot a ensuite été étendu et désigne maintenant, en sus de la méthode de diffusion, les logiciels eux-mêmes distribués selon cette méthode. On parle donc d'un "Shareware" pour un "logiciel distribué en Shareware".

Etymologie
Shareware, mot anglais, est une contraction de Share et Software, « logiciel partagé ». "Partagé" doit s'entendre dans le sens ou l’utilisateur partage et supporte le développement du logiciel par un paiement volontaire (on est proche du principe de donation). Cela à donné une contraction similaire en français : « Partagiciel ». Ce principe de « contribution » de l’utilisateur a également donné une autre contraction française, moins usitée, « Contribuciel ».

Confusions possibles
La pratique du Shareware ne doit pas être confondue avec :
  • Freeware (« gratuiciel » en français) : le logiciel est gratuit
  • Abandonware (« logiciel abandonné » ou « logiciel orphelin ») : logiciel commercial (ou version de logiciel commercial) abandonné par son éditeur (disparition de l’éditeur, dépôt de bilan, décès du créateur, version complètement périmée…) et dont personne n’a repris les droits. Il ne s’agit pas d’un Freeware et la classification en « Abandonware » est le fait des internautes eux-mêmes qui tentent le coup tant que personne ne se manifeste pour faire valoir un droit sur le produit. Précisément, il s’agit d’une illégalité tolérée par la passivité ou l’inexistence des ayants droits.
  • Open Source : un shareware n’est pas Open Source.

Fonctionnement du principe de Shareware
Au début, le Shareware est libre d’usage et vous pouvez le déployer et le copier librement puis, au bout d’un certain temps, il vous est demandé, si vous souhaitez continuer à l’utiliser, de verser une contribution, souvent libre, à son auteur, mais le logiciel en shareware continue de fonctionner.

L’égoïsme et le mauvais esprit qui règnent sur l’Internet, où les utilisateurs s’imaginent que tout leur est dû et tout est gratuit, a modifié cette manière de distribuer les logiciels.

Les « Shareware » ressemblent de plus en plus à de simples versions de démonstration de logiciels commerciaux. Au bout d’une période d’essai, généralement de 30 jours, ou au bout d’un certain nombre d’utilisations, ils continuent de fonctionner en mode complètement dégradé, ou ne fonctionnent plus du tout. L’utilisateur garde le pouvoir de le copier et le distribuer (en faire la promotion).

Le paiement se matérialise par une attribution d’un droit de licence débloquant les fonctions inhibées.

Des approches diverses de certains auteurs de Shareware donnent naissance à des comportements divers :

  1. Si l’auteur est purement et simplement un commerçant conduit par l’appât du gain, ou un auteur passionné mais désabusé par la mentalité des utilisateurs qui ne contribuent jamais, le Shareware va, à l’issu de la période d’essai, rappeler avec insistance à l’utilisateur qu’il faut passer à la caisse, parfois de manière discrète (un rappel par semaine, par exemple), parfois, de manière agressive et ennuyeuse (harcèlement avec des fenêtres de type pop-up…). Ce dernier type de Shareware se rapproche alors de logiciels parasites ennuyeux et plusieurs noms sont utilisés pour les qualifier comme : nagware, annoyware, guiltware (avec notion de culpabilité de l’utilisateur abusif), hassleware, harceliciel, logiciel harcelant, agaciel…

  2. Si l’auteur est un véritable passionné, il peut simplement demander à savoir que son logiciel est utilisé, pour sa satisfaction personnelle, par exemple par l’envoi d’un message dans son livre d’or ou son forum ou par l’envoi d’une carte postal (puisqu’il faut mettre des étiquettes sur tout, on à nommé ces logiciels des carticiels ou postcardware - c'est le cas, par exemple, de RamBooster).

  3. Certains auteurs suggèrent simplement de faire une donation à un organisme caritatif (et peuvent proposer un organisme préférentiel).

    • C’est le cas, par exemple, de l’auteur du moteur de recherches internes que nous utilisons, AntineaSEARCH, qui propose de faire une donation à MSF (Médecins Sans Frontières) et écrit :

      Sachez que je ne veux rien, mais je vous encourage à visiter le site « 1 euro par semaine » à http://84.37.15.204/?page=internalpage&id=1, et à y participer. Pour 5 € par mois (75% déductibles de vos impôts), vous aiderez MSF et vous aurez un chouette moteur de recherche sur votre site ;-))
      Merci d'avance !

    • C’est aussi le cas de l’auteur de Xenu’s Link Sleuth qui suggère une donation à un organisme caritatif ou l’envoi d’un T-Shirt ou d’un mot de remerciement.



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